REPORTAGES PUBLICATIONS CONTACT
TIR À L'ARC À CHEVAL LES NOUVEAUX SAGITTAIRES
PEYRAT-DE-BELLAC, HAUTE-VIENNE, FRANCE © TRISTAN REYNAUD / AGENCE ZEPPELIN
Le tir à l'arc à cheval est un sport en plein essor. Combinaison de l'archerie et de l'équitation, cette discipline s'écarte du folklore pour réunir des athlètes de haut niveau, des femmes et des hommes qui savent lâcher les rênes pour viser juste. Parmi la fédération qui regroupe une cinquantaine de pays, les quelque 600 cavaliers français font actuellement figure de meneurs. Ce jour-là, ils chevauchent au festival Cent'Arc à cheval, dans la Haute-Vienne, pour une compétition internationale, touchant du doigt leur rêve d'olympisme.
Empreint de majesté, ce sport hérite d'une pratique ancienne. La première trace connue de « l'archerie montée » est située dans la steppe au Nord de la mer Caspienne, il y a plus de 4000 ans. Emblématique de l'Asie centrale, c'était une technique militaire utilisée par des peuples nomades tels que les Parthes, les Scythes ou les Huns. Elle a conquis d'autres parties du monde dans des régions de plaines, comme au Japon où elle jouit d'un certain prestige, ou plus récemment, chez les Indiens d'Amérique du Nord.

Aujourd'hui, les plus grands athlètes sont en majorité français, hongrois, polonais et coréens. Ils pratiquent dans plus de cinquante pays, sur trois continents, et sont coordonnés par une fédération internationale : autant d'arguments qui répondent aux principaux critères de sélection pour devenir une discipline olympique, l'objectif de ces champions. La France est la nation dominante, et sa fédération, qui compte plus de 600 adhérents, est nouvellement membre de la Fédération française d'équitation.
Andrew, athlète irlandais, est gaucher. Ici il tire la première cible de l'épreuve de la Skirmish, celle installée au sol et qui doit être tirée avec la main opposée. Andrew utilise une technique de tir dans le dos qui lui permet, selon le règlement, d'utiliser sa bonne main pour le tir. Cette technique est très compliquée lorsqu'elle est effectuée sur un enchaînement de cibles. © TRISTAN REYNAUD / AGENCE ZEPPELIN
LE PHOTOGRAPHE TRISTAN REYNAUD
Tristan couvre l'actualité française pour l'agence Sipa Press. Politique, société et culture sont les grands thèmes qui l'emmènent sur différents terrains d'investigation : élections présidentielles françaises, frontière hongroise, problématiques migratoires. Il s'oriente aujourd'hui vers des histoires plus longues. Il publie dans les plus grands magazines (Paris Match, Le Monde, Le Point, L'Obs, …).
VOIR AUSSI BÉHOURD : LES NOUVEAUX GLADIATEURS
Se taper dessus à coups de gourdin en armure médiévale ? C'est possible ! Le béhourd est un sport avec ses adeptes et ses tournois. Inventé en Europe de l'Est, principalement en Russie, le béhourd se différencie des reconstitutions grandeur nature puisqu'on ne connaît pas l'issue du combat. Aujourd'hui il se développe en France : l'équipe nationale s'entraîne pour conquérir les championnats du monde.