Régulièrement sur le terrain , à la rencontre des paysans, Hanh vient s'assurer des bons usages des prêts.
Hanh, fondatrice de Zebunet, est de retour sur ses terres vietnamiennes.
Binh et sa femme Tuyet cultivent des pommes de terre, du maïs, du riz et des pastèques. Le lisier issu de leur bétail est valorisé pour produire du gaz, puis ils récupèrent la matière sèche pour amender leurs champs. Une aubaine pour développer leur exploitation et plus tard, pour payer des études à leurs deux enfants.
QUAN BA, VIETNAM
Pour la majorité des familles pauvres, l'activité principale est la culture du riz dont les 2 récoltes annuelles doivent suffire à nourrir la famille toute l'année.
Malheureusement, avec la pression démographique et la perte de qualité des sols, beaucoup de familles ont besoin d'un revenu supplémentaire pour couvrir leurs besoins alimentaires,
sans parler des frais de scolarité, de santé, etc. Nombre de familles vulnérables en zone rurale cherchent donc à développer une activité d'élevage permettant de valoriser les résidus
de culture et de disposer d'un revenu complémentaire.
Après le lancement de la ZOB en 1997 à Madagascar, Hanh Ha et Gérard Feldzer (co-présidents) fondent ensemble, en 2001, la ZOB Vietnam, devenue depuis Zebunet,
association française œuvrant dans plusieurs pays pour la réduction de la pauvreté par le soutien à l'agriculture paysanne grâce
notamment à ce système de microcrédit rural et solidaire, pour permettre aux éleveurs de développer dignement leurs activités.
Xuan
Hanh, présidente de zebunet vient en expertise auprès des paysans à propos du biogaz.
Luong vit ici avec ses 2 enfants et son mari. Elle élève 1 buffle et 6 cochons. Son exploitation est toute petite et fait à peine face aux besoins de la famille.
Elle cultive des légumes et du maïs et complète ses revenus en cultivant des plantes aromatiques. Ses cochons sont engraissés pendant 8 mois quand le cochon industriel
sort de production à 3 mois. La vente au kilo est plus bénéfique mais demande plus de temps. Elle vend sa production au marché local à quelques mètres de sa maison.
Vui à emprunté pour l’achat de 6 chèvres et pour une installation biogaz.
Le micro crédit à été une véritable aide à un moment où le cours du cochon était très bas.
Il engraisse aussi un buffle et cultive ses terres (riz et maïs).
Il arrose ses terres avec les effluents d'élevage de son biogaz et l’utilise comme engrais.
Dans son salon, il stocke son riz qu’il vend en fonction de la variabilité du prix. Des qu’il en a l'occasion,
il regarde la télévision, seule richesse de la maison et rêve de ressembler aux stars expatriées vietnamiennes qui ont du succès aux Etats Unis.
Binh cultive des pommes de terre, du mais, du riz et des pastèques.
Il a 2 enfants et avec sa femme, ils élèvent des cochons, de la volaille et des buffles.
Le micro crédit lui à permis d'investir dans le biogaz.
Les débuts ont été difficiles et les conseils techniques de «Micro Finance et community developpement Institute » lui ont permis d’optimiser son système.
Pour lui, son exploitation est plus propre. Il a pu acheter jusqu’à 20 cochons, c est un véritable développement pour lui et sa famille.
Il espère que ses enfants pourront faire de longues études, il à donc besoin de moyens économiques stables dans le temps.
---------------- SENEGAL------------
Les communautés Peuls vivent au contact des terres sahéliennes. Ils ne vivent qu’exclusivement de l’élevage et de la vente du bétail. Les communautés dépendent de quelques points d’eau qu’ils se partagent.
Le secteur rural sénégalais est dans un contexte sahélien, ponctué de sécheresses et difficultés d'accès à l'eau, avec un fort chômage que ce soit auprès des jeunes ou des personnes vulnérables (veuves, personnes analphabètes, etc). Pourtant une grosse partie de la population du pays vit de l'agriculture et de l'élevage, avec les aléas économiques que cela implique, les revenus irréguliers et les difficultés d'accès aux financements, aussi petits soient-ils.
Dans ce contexte, permettre aux familles rurales les plus démunies de développer elles aussi un petit élevage familial pour subvenir aux besoins de leur famille à un réel impact en terme économique, mais aussi de dynamisation locale. L'intérêt de financer des brebis et des moutons avec un encadrement des partenaires locaux est d'avoir un suivi vétérinaire régulier ainsi que des formations en élevage (embouche, reproduction, ventes) pour les bénéficiaires afin qu’ils puissent améliorer leurs revenus, ou même démarrer une activité. Cela permet d'assurer de bonnes conditions de remboursement, un accompagnement rapproché et le développement d'activités pérennes.
Gérard Feldzer rencontre les bergers et veux comprendre leurs besoins en matière d'élevage. L'expertise de zebunet permet de régler des problèmes et de proposer des solutions viables.