REPORTAGES PUBLICATIONS CONTACT





NATALYA SAPRUNOVA
/ AGENCE ZEPPELIN

Née au nord du cercle arctique, à Mourmansk, en Russie, Natalya a d'abord travaillé comme photojournaliste pour le quotidien Le Messager de Mourmansk pendant ses études supérieures de français. Arrivée en France en 2008, elle exerce dans le marketing avant de se faire naturaliser Française et de revenir à la photographie.

Diplômée de l'École des métiers de l'information (EMI) à Paris, elle continue d'explorer les problématiques de la société moderne liées à l'identité, la jeunesse, l'environnement et la spiritualité. Passionnée par la transmission des savoirs, elle donne également des cours à l'école Graine de photographe à Paris depuis 2016.
RUSSIE PERMAFROST
LE FROID N'EST PLUS ÉTERNEL

La glace fond. C'est un fait indéniable du changement climatique, mais aujourd'hui, cela ne touche plus seulement les montagnes et les océans. Le sous-sol des hautes latitudes est également victime du réchauffement, avec de nombreux affaissements de terrains, des bâtiments effondrés, des oléoducs rompus, des routes déformées, des inondations et des écosystèmes perturbés. Désormais, ce que l'on appelle « permafrost » n'est plus considéré comme éternel.

RUSSIE PEUPLE EVENK
GARDIENS DE LA YAKOUTIE

Ils font corps avec la taïga. Éleveurs de rennes, chasseurs de tradition, les Evenks connaissent tout de cette grande forêt froide. Mais en Iakoutie, là où le paysage est parsemé de mines d'or et de diamant, ce peuple autochtone se sent coupable d'avoir un jour « guidé » les Soviétiques dans leurs prospections souterraines. Aujourd'hui les futaies sont massivement abattues, les lits des rivières saccagés et les nappes phréatiques polluées. Les Evenks espéraient mieux.

RUSSIE PEUPLE SAAMI
NOUS VIVIONS DANS LA TOUNDRA

Les Saamis de Russie se sont mieux adaptés au blizzard qu'au communisme. Installés au nord du cercle arctique, ils ont vécu pendant des millénaires au rythme des saisons avant d'être bâillonnés par les Soviétiques. Aujourd'hui sédentarisés, ils ont remplacé leurs traîneaux de rennes par des motoneiges. C'est toute leur culture qui pourrait disparaître, et quand bien même le tourisme apporterait un second souffle, il risque de la réduire au folklore.