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LE QUOTIDIEN D'UNE COUTURIERE
DHAKA, BANGLADESH © HASSAN BIPUL / AGENCE ZEPPELIN

Retour sur les conditions de vie des couturières qui fournissent les grandes marques occidentales à des prix incroyablement bas. La réduction des coûts de fabrication ne semble plus avoir de limite. 100 ouvrières fabriquent jour et nuit 700 chemises à l'heure, et chacune est vendue environ 1,50 euro. Revendue à 30 euros ou plus dans les chaînes commerciales européennes, on peut dire que la marge effectuée est colossale.



LE PHOTOGRAPHE HASSAN BIPUL

La passion de Bipul pour la photo a commencé lorsque son frère installé aux Etats-Unis lui offrit son premier appareil photo. Depuis, il parcourt le Bangladesh à la recherche d'histoires émouvantes et justes. Il collabore avec la presse sud-asiatique et participe à de nombreuses expositions à Dhaka. Aujourd'hui, il veut diffuser ses images encore plus loin pour raconter son pays au plus grand nombre.
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Le 24 avril 2013, près de 1130 personnes mouraient dans l'effondrement d'un immeuble de huit étages. Le bâtiment regroupait des ateliers de confection qui sous-traitaient la production de grandes marques dans l'anonymat et l'esclavage. C'est le pire accident industriel de l'Histoire au vu du nombre de morts directes. Il relance la polémique sur les conditions de travail des couturières qui habillent la plupart des Occidentaux à bas prix.