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L'envol sporadique des prix du riz constitue une menace pour l'alimentation des populations les plus pauvres d'Asie et d'Afrique.
À Dhaka, au Bangladesh, on voit des milliers de femmes attendre des heures pour acheter un riz de mauvaise qualité, mais moins cher que sur le marché standard.
Craignant la montée des troubles sociaux, le gouvernement bangladais avait permis à des opérateurs privés de vendre du riz au rabais.
Mais pour combien de temps ?
Déjà en 2008, le monde agricole était en ébullition.
Trois ans plus tard, les marchés agricoles faisaient l'objet de spéculations inédites sans tenir compte des réalités sociales.
Si de prochaines émeutes de la faim sont inéluctables, à quand la régulation mondiale ?
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