[Vallon-Pont-d'Arc]
Françoise Gonnet-Tabardel est à la tête de l'Opération grand site de la Combe d'Arc.
En associant l'Etat, les collectivités locales et divers acteurs, des aménagements paysagers ont été réalisés pour mettre en valeur le site.
Ici en compagnie de Sébastien Gayet et Vincent Orcel de l'Office de tourisme, elle veut donner un second souffle à ce site qui accueille chaque année 1,5 million de visiteurs.
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[Vallon-Pont-d'Arc]
Animateur pédagogique, Emmanuel se poste sur l'une des entrées de la réserve naturelle pour rappeler quelques règles aux vacanciers.
Pour sensibiliser son auditoire à l'environnement, il a l'habitude de décrypter la faune et la flore qui l'entourent.
Pendant quelques instants, il devient le trait d'union entre un territoire et ses visiteurs.
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[Vallon-Pont-d'Arc]
Animateur pédagogique, Batiste décrypte l'environnement naturel aux touristes les plus curieux. Ici, devant un Chêne pubescent, il explique qu'une branche morte peut soutenir la biodiversité.
Dans les gorges, il y a beaucoup de bois mort et autant d'abris pour les insectes, ce qui n'est pas courant en milieu méditerranéen.
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[Saint-Remèze]
Sur les bivouacs aménagés, il est interdit d'apporter de l'alcool, d'allumer un feu de camp, de mettre de la musique, ou de cueillir des fleurs.
Ici, le responsable, Gérard, multiplie les rappels à l'ordre, précisant à chacun qu'il se trouve au cœur d'une Réserve naturelle nationale. Le bivouac de Gournier peut accueillir jusqu'à 500 personnes.
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[Bidon]
Avant de rejoindre l'Ardèche, l'eau de pluie s'écoule dans les fissures du plateau calcaire.
Progressivement, l'eau modèle la roche, creusant des gouffres, des galeries, et formant divers spéléothèmes plus ou moins spectaculaires.
Ces reliefs souterrains intéressent également les naturalistes qui peuvent y observer des chiroptères (couramment appelés « chauves-souris »).
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[Vallon-Pont-d'Arc]
Réplique de la grotte Chauvet, la Caverne du Pont d'Arc offre une singulière promenade parmi les fresques délicates : « Trait et estompe au charbon de bois, détourage et raclage au silex, estompe en blanc… » décrit le guide devant une scène de rhinocéros en fuite.
« Pour copier ces motifs, les artistes ont parfois fait du pointillisme, mais ils ont aussi dû apprendre à maîtriser les savoir-faire préhistoriques, devenant en quelque sorte des faussaires ! » raconte Fabrice Tareau, le directeur de l'établissement.
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[Bidon]
Découverte en 1838, la Grotte de Saint-Marcel attire des touristes depuis longtemps. Les 600 premiers mètres de la cavité ont été aménagés pour accueillir le grand public.
En 2018, près de 60 000 visiteurs ont pu y admirer les reliefs karstiques, dont cette cascade de gours. Un « gour » est une concrétion carbonatée en forme de barrage en travers d'un écoulement souterrain.
Il y a 30 ans, ces gours ont été bétonnés, éclairés et équipés de pompes pour que l'eau coule régulièrement. Mais s'il y a une crue, l'eau ruisselle naturellement dedans.
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[Orgnac-l'Aven]
Avec deux diplômes d'Etat en spéléologie, Nicolas propose de nouvelles expériences souterraines.
Seul, il exploite l'Aven Grotte forestière depuis 2016, proposant des visites en autonomie, des nuitées sous tente avec petit-déjeuner,
des marches méditatives pour lutter contre la claustrophobie… son imagination est décuplée par la concurrence des autres grottes de la région.
Ici, une tente suspendue permet d'accueillir deux personnes pour passer la nuit au milieu des concrétions calciques et des excroissances cristallines.
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[Grospierres]
Aux abords du dolmen, Aude fouille le sol à l'aide d'un pinceau. Elle essaie de comprendre la position de certaines pierres, tentant d'identifier quelque agencement d'origine humaine.
Son équipe a déjà retrouvé quelques pierres plates qui, verticalement, constituaient un couloir menant à l'édifice :
« Le problème c'est que le calcaire est de très mauvaise qualité, donc il s'effrite à l'air libre, » explique l'archéologue un peu déçue.
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[Grospierres]
Après avoir exploré la chambre du dolmen, les 9 archéologues fouillent les alentours et le tumulus proprement dit.
Pendant un mois, ils déblayent le cailloutis sans déranger la disposition des rochers originels. En creusant, ils exhument le sol préhistorique qui est plus noir et plus compact :
« Pour le moment, c'est extrêmement chaotique… je ne comprends pas ce qui se passe, » indique modestement Sonia, spécialiste des dolmens en Ardèche.
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[Grospierres]
Dès que les archéologues trouvent un élément intéressant sur le tumulus, ils tamisent le cailloutis et la terre :
« Quand on a un doute, on pose l'objet sur la langue, et si ça colle, c'est un os ! » confie Joséphine (au premier plan), étudiante en master d'archéologie à Paris I.
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[Grospierres]
Sonia et son équipe découvrent quelques dents, des petits ossements, de la céramique… D'autres archéologues sont déjà passés par là dans les années 1950, mais leur fouille a été négligente :
on retrouve notamment des os dispersés en nuage, à cause de seaux de tamisage vidés ça et là, sans précaution.
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[Gras]
Passionné de botanique et de phytothérapie, Claude met en valeur la garrigue. Depuis 1998, il cueille des plantes sauvages et en cultive certaines en bio : « La broussaille appauvrit la biodiversité.
En intégrant diverses cultures, j'ouvre le paysage, j'enrichis la flore, et c'est une opportunité pour les insectes, » explique-t-il devant un champ de Lavande officinale bordé de cades.
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[Gras]
Oubliées par l'agriculture contemporaine, les plantes de la garrigue ont pourtant des vertus surprenantes : millepertuis, thym, cade, immortelle…
Ici, Claude tient un brin de Lavande officinale, une plante dont il est fier d'extraire de l'huile essentielle :
« Je suis un des seuls à faire autre chose que du lavandin, parce que je veux valoriser des produits rares dans mes cosmétiques. »
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[Vallon-Pont-d'Arc]
Garde de la Réserve naturelle nationale des Gorges de l'Ardèche, Olivier conduit un groupe d'ouvriers pour entretenir le paysage des gorges.
Ici, il montre comment écorcer l'Ailante glanduleux (Ailanthus altissima), une espèce invasive dont il vaut mieux ne pas couper le tronc, ni les racines, sous peine de voir la multiplication des rejets.
L'écorçage permet d'épuiser l'arbre sans le couper.
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[Gras]
Aux pieds de la Dent de Rez, au cœur d'un site Natura 2000, Olivier élève une soixantaine d'aubracs : 35 mères, 22 veaux et 2 taureaux.
Ici, une charolaise ne survivrait pas, mais la race aubrac est rustique. D'ailleurs, il ne veut pas de bâtiment, que de l'extensif, pas de nourrissage, et peu de soins vétérinaires.
Un pari réussi puisque ses confrères, d'abord moqueurs, lui demandent régulièrement de partager son expérience.
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[Saint-Remèze]
Nicolas échantillonne la population d'abeilles sauvages sur une « pelouse de dalle rocheuse ».
Afin de pallier le manque de données sur ce groupe, il réalise une campagne de captures mensuelles au filet et avec des coupelles colorées posées au sol (méthode de Westphal).
Ces trois coupelles – une blanche, une jaune et une bleue – sont remplies d'eau avec un peu de détergeant inodore.
Elles forment un dispositif de piégeage passif basé sur le principe d'attraction visuelle.
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[Saint-Remèze]
Romain, Conservateur de la Réserve naturelle nationale des Gorges de l'Ardèche, tient une abeille sauvage capturée lors d'un inventaire, et bientôt conservée dans de l'éthanol.
Le suivi des abeilles sauvages, dont la plus petite mesure 3 mm, représente un enjeu de conservation des espèces végétales, et réciproquement.
La protection de la flore peut aider à la préservation des abeilles qui les butinent et qui peuvent contribuer à leur reproduction.
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