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LES PASSAGERS DE CÎTEAUX
SAINT-NICOLAS-LES-CÎTEAUX, FRANCE  •  PHOTOS © ÉTIENNE RAMOUSSE / AGENCE ZEPPELIN
Débordées par l'afflux de migrants, les préfectures demandent le concours des communes pour accueillir les demandeurs d'asile. Face aux discours populistes, bon nombre de mairies acceptent et s'organisent. C'est le cas de Saint-Nicolas, un petit village bourguignon où siège l'abbaye de Cîteaux. Berceau de l'ordre cistercien, l'établissement qui a traversé les siècles s'ouvre aujourd'hui aux réfugiés. Volontaires, les religieux doivent néanmoins s'organiser.
Depuis la mi-novembre et jusqu'aux Rameaux, les frères de l'abbaye de Notre-Dame de Cîteaux mettent à la disposition de l'Etat leur maison d'accueil, Cherlieu, pour recevoir des familles de réfugiés. Ce sont souvent des parents isolés avec leurs enfants, déracinés du Moyen-Orient ou d'Afrique, passés de frontières en frontières.

Face au flux migratoire, les organismes d'accueil sont débordés. Il n'y a plus de logements disponibles pour abriter les demandeurs. Les préfectures se rapprochent des communes et demandent leur concours pour aider l'accueil des personnes en état de fragilité. Malgré les polémiques d'accueil national, nombre d'institutions et de personnes se réunissent pour aider ces migrants. Alors que la tendance est aux discours populistes, au repli sur soi et à la défense de ses droits, beaucoup s'organisent pour accueillir en leur sein des étrangers, des demandeurs d'asiles.

Lorsque la préfecture de Dijon s'est rapprochée de la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux, Florence Zito, maire du village, n'a pas hésité une seconde. L'objectif est d'accueillir les personnes en transit venant d'arriver sur le sol français pendant leurs démarches d'obtention du statut de réfugié.

© ETIENNE RAMOUSSE / AGENCE ZEPPELIN


LE PHOTOGRAPHE  ETIENNE RAMOUSSE
L'aide à l'éducation, l'écologie, la solidarité et le développement durable sont autant de sujets qui invitent Étienne à retourner régulièrement sur le continent africain pour travailler avec des ONG. Au quotidien, il travaille dans sa région, en Bourgogne, sur les problématiques sociales et sur la richesse de son terroir : le Vin.