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Brest, Finistère. Avant le déjeuner, chaque section de maistranciers, dont Laurine, se regroupe pour l'appel. Les chefs de section de ces futurs officiers rendent compte à leur supérieur d'événements survenus dans la journée ou d'éléments essentiels à communiquer.
Laurine, 24 ans, étudie à l'École de Maistrance, au sein du Centre d'instruction navale (CIN), à Brest, après avoir eu un parcours très diversifié dans le civil. Épouse de marin, elle s'apprête à rejoindre la Marine nationale après sa formation de gestionnaire RH. Elle désire obtenir une certaine stabilité pour son enfant, car dans la Marine nationale, mari et femme ne sont pas autorisés à partir en mer simultanément.
Malgré une présence de seulement 16 % dans les effectifs de la Marine nationale, les femmes sont présentes dans toutes les spécialités qu'offre cette branche de l'Armée et veillent à être considérées avant tout comme des « marins », sans distinction particulière.
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