D'une finesse remarquable, les mains de Setjaimengaou reposent sur le haut de ses cuisses. Chaque doigt a été entouré avec le plus grand soin par une toile de lin très fine. « C'est une partie du corps particulièrement évocatrice qui participe à la prise de conscience qu'on a affaire à un individu », témoigne Laure Cadot, restauratrice. « Placer sa propre main à côté de celle d'une momie est toujours une expérience troublante. »
Restaurée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), la momie égyptienne de Setjaimengaou s'apprête à regagner le Musée de Picardie, à Amiens. Il s'agit d'une femme décédée vers 664 av. J-C, probablement issue de la nécropole thébaine.
Versailles, Yvelines, France.
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