Le pèlerin de Saint-Guilhem [France]

Marchastel, Lozère (2^e jour). Avant de traverser le Bès à gué, Willy avance doucement dans l'eau pour acclimater ses jambes au froid. « Je dois stimuler ma circulation sanguine pour garder toute la sensibilité de mes pieds », explique le randonneur qui restera ainsi pendant de longues minutes.

Emprunter à pied une trace historique entre le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver et dans les conditions les plus proches de celles du XIII^e siècle, c'est la nouvelle aventure de Willy Minec. Un singulier pèlerin qui s'est mesuré au chemin de Saint-Guilhem-le-Désert (300 km, 16 jours) pour mieux répondre à une question fascinante : comment voyageait-on au Moyen Âge ?

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	Marchastel, Lozère (2^e jour). Avant de traverser le Bès à gué, Willy avance doucement dans l'eau pour acclimater ses jambes au froid. « Je dois stimuler ma circulation sanguine pour garder toute la sensibilité de mes pieds », explique le randonneur qui restera ainsi pendant de longues minutes. Emprunter à pied une trace historique entre le Gévaudan et le Languedoc en plein hiver et dans les conditions les plus proches de celles du XIII^e siècle, c'est la nouvelle aventure de Willy Minec. Un singulier pèlerin qui s'est mesuré au chemin de Saint-Guilhem-le-Désert (300 km, 16 jours) pour mieux répondre à une question fascinante : comment voyageait-on au Moyen Âge ?
© ANTOINE MERLET / AGENCE ZEPPELIN