Tabaculture, le second souffle [France]

Cestas, Gironde, France,
le 19 mai 2022.

Du premier bureau de 33 m² au sein de l'Institut européen de Chimie et Biologie en 2012, jusqu'à la certification AFNOR acquise en 2016, la start-up bordelaise a relevé de nombreux défis industriels. Les unités d'extraction de nicotine étant jusqu'alors opérées en Chine ou aux États-Unis en utilisant des solvants toxiques comme le dichlorométhane, une substance « probablement cancérogène pour l'Homme » d'après le CIRC, avant d'être purifiés en Suisse.

L'entreprise VDLV fabrique du liquide pour les cigarettes électroniques depuis 2012. Installée dans l'agglomération bordelaise, elle transforme des feuilles de tabac à forte contenance en nicotine, avec pour mot d'ordre : la traçabilité. Elle commercialise ainsi plusieurs marques telles que Vincent dans les Vapes, CirKus, ou V'Ice qui, en 2023, ont décroché le label « Origine France Garantie » dans un marché en pleine expansion.

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	Cestas, Gironde, France, le 19 mai 2022. Du premier bureau de 33 m² au sein de l'Institut européen de Chimie et Biologie en 2012, jusqu'à la certification AFNOR acquise en 2016, la start-up bordelaise a relevé de nombreux défis industriels. Les unités d'extraction de nicotine étant jusqu'alors opérées en Chine ou aux États-Unis en utilisant des solvants toxiques comme le dichlorométhane, une substance « probablement cancérogène pour l'Homme » d'après le CIRC, avant d'être purifiés en Suisse. L'entreprise VDLV fabrique du liquide pour les cigarettes électroniques depuis 2012. Installée dans l'agglomération bordelaise, elle transforme des feuilles de tabac à forte contenance en nicotine, avec pour mot d'ordre : la traçabilité. Elle commercialise ainsi plusieurs marques telles que Vincent dans les Vapes, CirKus, ou V'Ice qui, en 2023, ont décroché le label « Origine France Garantie » dans un marché en pleine expansion.
© NICOLAS MATHYS / AGENCE ZEPPELIN