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En surplomb de son champ de thé, Mylène sert une tasse de thé noir avec ses fleurs « qui apportent un goût de miel » selon l'agricultrice. Sa persévérance, comme les dispositions du terroir pyrénéen, promettent un bel avenir à cette filière encore confidentielle.
Mylène Althabegoity cultive 4 500 plants de thé sur 4 000 m² à quelque 600 mètres d'altitude, dans les montagnes de la Soule qui l'ont vu naître. Électricienne de profession, elle entame une reconversion professionnelle, mais elle n'entend pas vendre son thé avant 2025. Ses plants auront alors 5 ans, et seront plus simples à exploiter. D'ici là, elle perfectionne ses techniques de transformation afin de proposer les saveurs qui lui correspondent.
Sainte-Engrâce, Pyrénées-Atlantiques.
43°00'54''N 0°51'10''W
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