En utilisant la méthode du transect, les éco-gardes relèvent l'ensemble des indices de présence animale sur une zone donnée (fèces, traces, nids, restes de repas, dégâts, souilles, terriers, vocalisations ou contacts visuels). Pour que les données soient complètes, elles doivent contenir une photographie de la trace et de son environnement, l'emplacement GPS, les informations liées à l'habitat, au type de traces et à l'espèce d'animal.
Un corps d'éco-gardes entièrement féminin a été constitué pour notamment surveiller la densité de la population d'animaux sauvages au sein du Parc. Fières de travailler dans un projet aussi innovant, elles s'y investissent énormément, persuadées du bénéfice que représente la sauvegarde des chimpanzés, de leur habitat et plus largement de l'environnement, pour les communautés locales du Parc en particulier, mais aussi pour la Guinée.
Parc national du Moyen-Bafing, Guinée.
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