Les 6 426 km² du Parc ne peuvent être biomonitorés en même temps. Des pièges photographiques sont donc placés dans des zones stratégiques, à forte densité de chimpanzés. Les prélèvements vidéographiques sont répétés autant que possible pour comprendre au mieux les tendances des populations animales.
Pour faire l'inventaire faunique du Parc, mais aussi pour développer des stratégies de conservation pertinentes, le biomonitoring par caméras pièges est un outil indispensable. Là encore, la Wild Chimpanzee Foundation (WCF), actuel gestionnaire du Parc, a fait directement appel aux populations locales. Avec cette gestion durable et inclusive, le Parc entend bien faire de sa biodiversité le moteur de son développement pour que, à terme, il profite autant à sa faune et à sa flore qu'à ses habitants.
Parc national du Moyen-Bafing, Guinée.
|