[Antananarivo, Analamanga, Madagascar]
Après avoir brisé le scellement, et fait glisser la dalle de béton, l'accès au tombeau familial est dégagé. Ici, le doyen en nettoie le seuil afin d'honorer l'entrée du défunt parmi les anciens. « Je serai probablement le prochain à y aller, et j'espère que cela se passera mieux », confie le vieil homme qui veut montrer l'exemple aux plus jeunes.
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[Antananarivo, Analamanga, Madagascar]
Dans le caveau familial, les dépouilles sont palpées pour estimer leur niveau de décomposition à travers le linceul. Traditionnellement, il faut attendre au minimum un an après le décès pour qu'il ait sa place dans le tombeau, mais dans la capitale malgache, cette pratique se perd. Ici, les noms des défunts ont été écrits sur leurs linceuls pour les reconnaître.
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