Gilo Abduba porte sur son dos un de ses 8 enfants. Avec son mari Roba Walde, 65 ans, ils sont venus à pied du village d'Okole, situé à 37 kilomètres, après avoir perdu à cause de la sécheresse 37 bovins et vendu 30 chèvres. Elle explique : « Quand la sécheresse a commencé, nous avons essayé de déplacer le troupeau pour nous rendre dans des zones plus humides. Les mares, et les puits traditionnels, étaient partout à sec. Nulle part il ne pleuvait. »
Leurs bêtes sont mortes et leurs maisons cadenassées. Le peuple borana, au sud de l'Éthiopie, essuie une violente sécheresse qui sévit depuis 2020.
Camp pour personnes déplacées de Dubuluk, Éthiopie
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