Au marché aux bestiaux de Dubuluk, 2000 bovins étaient vendus chaque semaine avant la sécheresse. À présent, on n'en trouve plus que 200 environ, et leur prix est passé de 20 000 à 2000 birrs (350 à 35 euros), désormais inférieur à celui d'une chèvre, plus résistante. Alors que ce sont les plus recherchées, de moins en moins de vaches de race boran (hautes, de couleur beige et aux cornes courtes) y sont vendues.
Leurs bêtes sont mortes et leurs maisons cadenassées. Le peuple borana, au sud de l'Éthiopie, essuie une violente sécheresse qui sévit depuis 2020.
Dubuluk, Éthiopie
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