Près du camp où il vit, Alake Boru nettoie le teff, une céréale typique de la corne de l'Afrique, à l'aide de sa fourche. Employé par un exploitant agricole de la ville de Dubuluk, il gagne 200 birrs (3 euros) par jour. Bon nombre de Boranas qui vivaient du pastoralisme avant la sécheresse travaillent aujourd'hui dans les exploitations agricoles qui entourent les camps pour personnes déplacées.
Leurs bêtes sont mortes et leurs maisons cadenassées. Le peuple borana, au sud de l'Éthiopie, essuie une violente sécheresse qui sévit depuis 2020.
Camp pour personnes déplacées de Dubuluk, Éthiopie
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