Jala Wario, 45 ans, est le devin (oussa) de la communauté. Après avoir participé au sacrifice de l'agneau qui clôt la fête de quatre jours de baptême, il lit le futur de la communauté et les prévisions météorologiques des prochaines saisons dans le « livre borana », c'est-à-dire dans les entrailles de l'animal, en s'appuyant sur les récits de ses ancêtres. « La pluie reviendra pour ganaa, la prochaine saison humide », affirme-t-il.
Leurs bêtes sont mortes et leurs maisons cadenassées. Le peuple borana, au sud de l'Éthiopie, essuie une violente sécheresse qui sévit depuis 2020.
Camp pour personnes déplacées de Dubuluk, Éthiopie
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