La momie de Setjaimengaou a souffert de son débandelettage réalisé à son arrivée en France en 1839. Cette pratique, courante au XIXème siècle pour mettre au jour les amulettes et autres trésors supposés dissimulés dans les bandelettes, a endommagé les extrémités du corps. Les pieds, maintenus pendant des siècles par leur gangue de textile, ont particulièrement pâti de ces manipulations brutales ainsi que de leur exposition à l'air et à la lumière qui ont accéléré leur dislocation.
Restaurée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), la momie égyptienne de Setjaimengaou s'apprête à regagner le Musée de Picardie, à Amiens. Il s'agit d'une femme décédée vers 664 av. J-C, probablement issue de la nécropole thébaine.
Versailles, Yvelines, France.
|