« La concentration nécessaire aux prises de décisions quant aux gestes techniques et aux matériaux que l'on va employer instaure une certaine distance avec le « patient ». Comme dans d'autres professions en lien avec le corps humain, l'attention se focalise sur une zone, une problématique. C'est un va-et-vient permanent entre la matière, le geste et la finalité du travail qui, dans le cas de Setjaimengaou, sera la présentation au public », rapporte Laure Cadot, historienne de l'art et restauratrice d'objets ethnographiques.
Restaurée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), la momie égyptienne de Setjaimengaou s'apprête à regagner le Musée de Picardie, à Amiens. Il s'agit d'une femme décédée vers 664 av. J-C, probablement issue de la nécropole thébaine.
Versailles, Yvelines, France.
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