Les bandelettes de la tête de Setjaimengaou ont été replacées, mais l'une d'entre elles nécessite une consolidation. Patricia Dal Prá, restauratrice du patrimoine spécialisée dans le textile, installe donc la tête dans une meilleure position pour la couture. Quant à ses yeux factices, une analyse du C2RMF a démontré qu'ils sont faits d'albâtre calcaire et d'obsidienne, et qu'ils sont bien d'origine antique. Ils sont restés cachés sous les bandelettes de la momie jusqu'en 1839.
Restaurée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), la momie égyptienne de Setjaimengaou s'apprête à regagner le Musée de Picardie, à Amiens. Il s'agit d'une femme décédée vers 664 av. J-C, probablement issue de la nécropole thébaine.
Versailles, Yvelines, France.
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