Le travail au pinceau permet d'isoler les éléments désolidarisés qui ne pourront être remis en place. Tous les fragments de la momie sont conservés, à la fois pour respecter l'unité du corps chère aux Égyptiens de l'antiquité, mais aussi pour pouvoir procéder à d'éventuelles analyses de matériaux qui permettront de mieux comprendre la technique d'embaumement sans prélever davantage d'échantillons.
Restaurée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), la momie égyptienne de Setjaimengaou s'apprête à regagner le Musée de Picardie, à Amiens. Il s'agit d'une femme décédée vers 664 av. J-C, probablement issue de la nécropole thébaine.
Versailles, Yvelines, France.
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