Le ramonage est une affaire ordinaire, mais ceux qui l'exercent sur les toits parisiens sont devenus rares.
Tous les jours, ils sont une petite dizaine à grimper sur les immeubles de la capitale pour décrasser les cheminées.
Un savoir-faire « à l'ancienne » qui permet de mieux évacuer les résidus, et surtout, de contrôler l'état des toits.
Guillaume est de ceux-là. A 25 ans, titulaire d'un BEP de carrosserie, il est ramoneur depuis 4 ans et n'échangerait son travail pour rien au monde.
Profitant des plus belles vues de Paris, il emploie un hérisson lesté au bout d'une corde de 20 mètres.
La tâche est simple, mais les allers-retours dans les escaliers, la suie, le froid, la hauteur et les zincs glissants dissuaderaient la plupart des candidats.
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