Combinaison du tir à l'arc et de l'équitation, cette discipline s'écarte du folklore pour réunir des athlètes de haut niveau, des femmes et des hommes qui savent lâcher les rênes pour viser juste. Emblématique de l'Asie centrale, cette ancienne pratique militaire est aujourd'hui pratiquée dans plus de cinquante pays, et les 600 adhérents de la Fédération française veulent désormais intégrer les Jeux olympiques.

L'hélicoptère jaune et rouge de la Sécurité civile, indicatif « Dragon 74 », veille sur le Massif du Mont-Blanc. Cinq pilotes et six mécaniciens opérateurs de bord se relayent sur cette machine devenue mythique. Ils sont les anges gardiens des alpinistes, sportifs de haute montagne et touristes. Leur cœur de métier, c'est de porter secours, multipliant des manœuvres délicates dans des conditions parfois difficiles.

Avril 2020. Les hélicos de la Sécurité civile d'Annecy-Chamonix s'investissent face au Covid-19. En temps normal, 80 % de leurs missions sont du secours en montagne, mais avec le confinement, sans vacances ni sports d'hiver, le nombre d'interventions a chuté. La base s'est donc dotée d'une logistique covid. Des tenues de protection identiques à celle des soignants équipent désormais les pilotes et mécaniciens pour transférer les patients covid+.

Mars 2020. Au Centre hospitalier Annecy Genevois, le Service de réanimation reçoit les patients atteints par le Covid-19. Il est géré 7j/7, 24h/24 par plus de 100 personnels soignants partagés en deux équipes, une de jour (8h-20h) et une de nuit (20h-8h). Début mars, le service a créé 44 lits supplémentaires pour faire face au coronavirus. L'hôpital d'Annecy dispose désormais de 62 lits de réanimation prêts à recevoir les futurs patients covid+ intubés-ventilés.

Mars 2020. Depuis le patient zéro, localisé le 7 février 2020 aux Contamines-Montjoie, le nombre d'appels au SAMU de Haute-Savoie ne cesse d'augmenter. Parmi tous ces appels, un cinquième sont classés « patients avec symptômes du Covid-19 ». Pour eux les moyens sont là, mais le personnel est à bout de force. Dans l'ombre du confinement, ils continuent de décrocher le téléphone pour rassurer et rediriger la population affolée.

À l'heure des satellites et de l'internet, l'Armée continue d'élever des pigeons voyageurs. Le dernier colombier militaire d'Europe se trouve dans la forteresse du Mont-Valérien, à Suresnes. C'est là qu'on entraîne ces oiseaux comme autant de soldats, et pas seulement pour les cérémonies officielles. Agents de transmission jusque dans les années 1960, les pigeons constituent, aujourd'hui encore, un dernier recours en cas de black-out.

La ville de Paris compte une équipe de choc pour nettoyer vite et fort : « la Fonctionnelle ». Rassemblant 270 hommes de terrain et 107 véhicules disponibles et opérationnels 7j/7 et 24h/24, cette unité d'élite commence son travail là où celui d'un agent de propreté s'arrête : nettoyage des rues après les manifestations, des accidents sur le périphérique, des scènes de crime sur la voie publique, des catastrophes naturelles…

Au pied de Notre-Dame, Alexis et ses amis arpentent les quais de Seine pour pêcher une grosse bête, le silure, un poisson qui peut dépasser 2 mètres de long et 100 kilos. Adolescents ou trentenaires, lycéens, étudiants ou actifs, les adeptes du street fishing, concept de pêche urbaine né en France il y a une dizaine d'années, sont légions à Paris. Mais rares sont les pêcheurs capables de sortir un silure de l'eau.

Le ramonage est une affaire ordinaire, mais à Paris, ceux qui l'exercent « à l'ancienne » sont devenus rares. Ils sont une dizaine à grimper sur les toits de la capitale pour décrasser les cheminées. Guillaume est de ceux-là. Ramoneur depuis 4 ans, il n'échangerait son travail pour rien au monde. La tâche est simple, mais les étages, la suie, le froid, la hauteur et les zincs glissants dissuaderaient la plupart des candidats. Mais quelle vue !

L'ONG Aviation Sans Frontières s'est associée au Musée du quai Branly et à l'UNHCR autour de l'opération « Un autre Noël ». L'objectif est de redonner le sourire aux enfants confinés dans des camps de réfugiés en leur envoyant des jouets au moment des fêtes de fin d'année. Depuis 2006, quelque 11 650 jouets ont été distribués. Daniel, le responsable, participe régulièrement à cette opération. Tristan l'a suivi à Beyrouth.

Après avoir établi une ferme dans un bunker à Strasbourg, Cycloponics se lance un nouveau défi. Dans un parking souterrain du 18e arrondissement de Paris, ils produisent des champignons, des micro-pousses, des plantes aromatiques et des endives. Sans prétendre remplacer l'agriculture en plein air, ces fermes sont de véritables laboratoires expérimentaux où l'économie circulaire devient le moteur de l'exploitation.

Se taper dessus à coups de gourdin en armure médiévale ? C'est possible ! Le béhourd est un sport avec ses adeptes et ses tournois. Inventé en Europe de l'Est, principalement en Russie, le béhourd se différencie des reconstitutions grandeur nature puisqu'on ne connaît pas l'issue du combat. Aujourd'hui il se développe en France : l'équipe nationale s'entraîne pour conquérir les championnats du monde.