Arrivés au refuge, les musiciens répètent deux à trois heures avant d'être invités à partager le repas du soir dans la salle commune.
S'ensuit le concert où les musiciens changent leurs vêtements techniques pour les chemises et pantalons de spectacle.
Ils quittent aussi leurs chaussures de marche pour des crocs ou sandales plus confortables, parce que demain ça recommence : 25 km et 1200 m de dénivelé positif… direction l'Andorre !
Ce soir, des airs slaves résonnent dans le refuge d'en Beys.
Habituellement calme, ce refuge accueille les randonneurs fatigués par une longue journée de marche, mais là, un groupe de musique atypique s'est déplacé lui aussi en marchant jusqu'au site, à 1970&nbs;m d'altitude.
Blues, musique tzigane ou autres musiques d'Italie sonnent pour le plus grand plaisir des petits et des grands qui ont parfois marché plusieurs heures dans le seul but de profiter de ces accords.
C'est avec deux guitares, une balalaïka, une contrebasse et d'autres petits instruments sur le dos que les musiciens arpentent la montagne pour rejoignent leur salle de concert d'un soir.
Chaque jour 5 à 8 heures de marche pour effectuer la nouvelle étape.
En plus de tous ces instruments sur le dos, il faut ajouter plus de 20 kg d'équipement d'enregistrement pour leur permettre de réaliser un CD live de la tournée.
C'est la cinquième année que la bande de Gaspard organise ce projet.
Les années précédentes, ils ont traversé quatre massifs, en France, en Suisse et en Italie, effectuant au total 160 concerts, 3400 km et 140 000 m de dénivelé positif.
Cette année, ce sont une quinzaine de musiciens qui se relayent dans les refuges pyrénéens d'Espagne, d'Andorre et de France, dans la joie et la bonne humeur après une bonne journée de randonnée.
|
|
|