Tabaculture, le second souffle [France]

Saint-Pierre-d'Eyraud, Dordogne, France,
le 23 novembre 2021.

Monsieur Pigeon pose devant un ancien séchoir à tabac qui mesure 20 mètres par 8 mètres. Il l'a exploité avec son épouse jusqu'au début des années 2000. Ensemble, ils produisaient quelque 30 000 pieds de tabac par an. Ils ramassaient, triaient puis envoyaient le tabac à la Société nationale d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA).

Au XXème siècle, on recensait plus de 5000 séchoirs de ce type en France, mais beaucoup sont aujourd'hui en ruine. Certains ont été préservés, soit par des collectivités locales qui les ont restaurés pour les transformer en attractions touristiques ou éducatives, soit par des particuliers pour les rénover. Des passionnés tentent aussi de souligner leur valeur patrimoniale auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC).

		#020
	Saint-Pierre-d'Eyraud, Dordogne, France, le 23 novembre 2021. Monsieur Pigeon pose devant un ancien séchoir à tabac qui mesure 20 mètres par 8 mètres. Il l'a exploité avec son épouse jusqu'au début des années 2000. Ensemble, ils produisaient quelque 30 000 pieds de tabac par an. Ils ramassaient, triaient puis envoyaient le tabac à la Société nationale d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes (SEITA). Au XXème siècle, on recensait plus de 5000 séchoirs de ce type en France, mais beaucoup sont aujourd'hui en ruine. Certains ont été préservés, soit par des collectivités locales qui les ont restaurés pour les transformer en attractions touristiques ou éducatives, soit par des particuliers pour les rénover. Des passionnés tentent aussi de souligner leur valeur patrimoniale auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC).
© NICOLAS MATHYS / AGENCE ZEPPELIN