Muni d'un thermomètre à sonde, Valentin relève 123,9°C à quelques centimètres de la surface du terril 205 (« Parc des îles »). Géologue au sein du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), il est chargé de la surveillance des ouvrages miniers (relevés de paramètres physiques et chimiques) sur l'ensemble du bassin houiller.
Les terrils du Nord-Pas-de-Calais sont composés de sous-produits de l'extraction houillère, notamment des schistes et du grès, mais aussi du charbon pour les plus anciens. Les premières méthodes d'extraction étaient en effet moins précises et mal triées. Aujourd'hui, ces « mixtes charbonneux » entrent spontanément en combustion et le sous-sol peut dépasser les 1000°C.
Rouvroy, Drocourt et Hénin-Beaumont, France.
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