Bel et bien vivants, les terrils des Hauts-de-France surprennent par le dynamisme de leurs vocations nouvelles.
Héritiers d'une histoire éprouvante, ils sont passés du noir au vert, gagnant le cœur des habitants et des paysagistes.
Dix ans après avoir été ennoblies par l'UNESCO, ces montagnes de débris miniers sont devenues les figures de proue d'un Pays qui n'a jamais été plat.
Là-haut, les écologues sont éblouis et les randonneurs essoufflés. On y rencontre des bergers, des viticulteurs et même un groupe de musiciens.
Sous leurs pieds, des géologues surveillent la combustion spontanée du charbon qui peut atteindre 1000°C.
De leur côté, des industriels captent le grisou pour le chauffage de Béthune. Autant d'opportunités qui font de ces terrils des terroirs.
|