[Thottada, Kerala, Inde]
Désigné par la communauté hindoue, Vineshan est chargé de bâtir et d'entretenir les kavus, temples en l'honneur des theyyams. Bien que de petite taille et très sobre d'apparence, l'autel principal d'un kavu nécessite l'emploi de trois essences de bois, et six mois de travail pour le charpentier-menuisier. Les sculptures et des ornements en teck sont réalisées un peu plus de deux mois.
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[Thottada, Kerala, Inde]
Un villageois contemple un kavu. Au sommet de la charpente, on distingue la figure bleue de Kimpurusha, fils de la déesse Terre, qui ouvre ses bras pour embrasser l'univers. Cet autel renferme l'esprit et les attributs du dieu (theyyam). Il est exclusivement ouvert pour les cérémonies qui lui sont dédiées. Sur la droite, une pierre sacrée, refuge de l'esprit d'un autre theyyam.
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[Kathirur, Kerala, Inde]
Un père de famille de confession hindoue allume une lampe à huile, symbole spirituel hindou, devant sa maison. Il se rendra ensuite au sein du village pour participer avec sa famille à un rituel theyyam. C'est un moment important pour cette famille dont les générations se retrouvent pendant deux jours pour rendre un culte aux theyyams.
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[Alavil, Kerala, Inde]
Dans son salon, Nasumathi dédie un autel aux dieux hindous. Au milieu des icones, on distingue en rouge la représentation d'un theyyam. Ce culte populaire, primitif à toute autre religion en Inde, s'est intégré au panthéon hindou lors de la diffusion de l'hindouisme. Loin d'avoir disparu, il est encore aujourd'hui pratiqué avec ferveur.
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