Thomas Jessin, ingénieur et développeur multimédia au sein du Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur Mer (LOV), a l'oreille littéralement collée au flotteur-profileur. Il attend le bip, qui signifie le bon fonctionnement de l'engin, avant sa mise à l'eau.
Lancé en 2016, le programme BGC-Argo (IMEV) vise la mise en place d'un réseau de 1 000 flotteurs-profileurs nouvelle génération mesurant six variables additionnelles, mais essentielles à la compréhension des processus bio-géochimiques. À savoir : les concentrations de la chlorophylle, des particules en suspension, de l'oxygène dissous et du nitrate, le pH et l'éclairement sous-marin. Ils complètent la flotte de 3 000 flotteurs-profiteurs qui dérivent déjà dans l'océan.
Saya de Malha, Maurice.
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