Mise à l'eau d'un flotteur-profileur. Chaque instrument fait des cycles de 10 jours pendant lesquels il sonde jusqu'à 2000 mètres de profondeur et dérive avec les courants, puis remonte à la surface et transmet ses données par satellite avant de repartir pour une nouvelle plongée. Ces données sont mises à disposition de la communauté scientifique qui les utilise à des fins de prévision océanographique, pour apprécier l'impact du réchauffement climatique sur la température de l'océan notamment.
Lancé en 2016, le programme BGC-Argo (IMEV) vise la mise en place d'un réseau de 1 000 flotteurs-profileurs nouvelle génération mesurant six variables additionnelles, mais essentielles à la compréhension des processus bio-géochimiques. À savoir : les concentrations de la chlorophylle, des particules en suspension, de l'oxygène dissous et du nitrate, le pH et l'éclairement sous-marin. Ils complètent la flotte de 3 000 flotteurs-profiteurs qui dérivent déjà dans l'océan.
Saya de Malha, Maurice.
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