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LE SIXIÈME CONTINENT UN LABO POUR LE MONDE
DUMONT D'URVILLE et CONCORDIA, ANTARCTIQUE © THIBAUT VERGOZ (en partenariat avec l'IPEV et le CNRS) / AGENCE ZEPPELIN
Coupés du monde en Antarctique, quelques dizaines d'hommes et de femmes travaillent en permanence sur les deux bases scientifiques de l'Institut polaire français (IPEV). Outre la base Dumont d'Urville, où les ornithologues se succèdent depuis sa création en 1959, le site de Concordia est devenu le paradis des glaciologues : ils peuvent prélever des carottes de glace renfermant un million d'années d'histoire climatique. C'est là aussi que l'Agence spatiale européenne (ESA) étudie les effets du confinement et du manque d'oxygène en vue des futures missions habitées sur Mars.  LIRE LA SUITE
LE PHOTOGRAPHE THIBAUT VERGOZ
Écologue et géographe de formation, Thibaut a travaillé plusieurs années dans le milieu de la recherche scientifique en tant que biologiste de terrain, avant de se consacrer à la photographie. Il considère ce médium comme un moyen de découvrir, de pénétrer et de documenter les univers qui le fascinent - un moyen d'observer au plus près le monde qui l'entoure. Il s'intéresse à des sujets très variés, mais l'isolement, les populations en marge, les extrêmes et les problématiques environnementales restent au coeur de sa réflexion.
VOIR AUSSI VEILLE CLIMATIQUE SUR LE TOIT DU MONDE
Une expédition de géographes et de glaciologues français a gravi plusieurs sommets de l'Himalaya au Népal pour étudier sur le long terme les effets du réchauffement climatique. Et les glaciers de haute altitude résistent plutôt bien. C'est le verdict issu de 10 ans de données, un chiffre modeste s'il est comparé aux Alpes où certains glaciers sont suivis depuis 60 ans. Mais ici, les données sont rares parce qu'elles sont très dures à aller chercher.