[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Sadou, un soigneur du Centre de Conservation pour Chimpanzés, prépare et réduit en poudre les contraceptifs pour les femelles pubères. Toutes les femelles pubères du sanctuaire sont placées sous contraceptifs afin d'éviter les naissances en captivité.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Un soigneur du Centre de Conservation pour Chimpanzés, donne le biberon à Pépé, un chimpanzé d'un an et demi. En plus de leur ration quotidienne de fruits et légumes, l'alimentation des plus jeunes est complémentée par du lait.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Pour éviter les conflits et s'assurer que tous les chimpanzés reçoivent leur ration de nourriture, certains repas des adultes sont donnés dans des cages. À partir de l'âge de 8 ans, les pensionnaires sont progressivement séparés des humains et placés dans de vastes enclos.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Vers l'âge de 8 ans environ, les chimpanzés sont progressivement détachés des humains et sont placés dans de vastes enclos. C'est le moment où ils vont former un groupe et établir une hiérarchie en fonction de leurs interactions et des alliances qu'ils vont créer.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Moment de complicité entre Pépé, le plus jeune pensionnaire du Centre de Conservation pour Chimpanzés, âgé d'un an et demi, et son soigneur Michel.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Michel, soigneur, épouille Bingo. C'est un comportement important pour les chimpanzés, qui permet de renforcer les liens sociaux d'un même groupe.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Alexis, soigneur, joue avec Pépé. Les liens qui unissent les bébés chimpanzés à leur soigneur sont très forts et sont indispensables pour développer la confiance nécessaire en vue d'un éventuel retour à la vie sauvage. Les chimpanzés ont besoin de soins maternels prolongés et leur dépendance infantile est l'une des plus longues du règne animal.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Pépé enlace tendrement son soigneur Michel. Âgé d'un an et demi, il reprend goût à la vie après qu'un braconnier l'ait tragiquement capturé dans la nature. Selon le Partenariat pour la survie des grands singes (GRASP), pour chaque jeune chimpanzé sauvé, environ 10 membres de sa famille auront probablement été tués au cours du processus.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Il faut compter au moins une douzaine d'années de réhabilitation pour qu'un chimpanzé puisse éventuellement être considéré comme apte à revivre à l'état sauvage. Lors des sorties en brousse, les jeunes apprennent à gérer leurs relations sociales, à se battre ou à créer des alliances… Ici, Bingo, Tola et Pépé se battent pour un sac de jute qu'ils ont trouvé dans la forêt. Alexis, le soigneur qui représente pour eux le chef de groupe et le mâle dominant, est obligé d'intervenir pour les calmer.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Tola, en train de « fouiller » dans le fleuve Niger à l'aide d'un bâton. Les chimpanzés d'Afrique de l'Ouest sont connus pour avoir développé des compétences spécifiques, dont l'utilisation régulière d'outils. Ils ont, par exemple, été observés fabriquant des lances en bois pour chasser d'autres primates, chercher des termites, ou pour pêcher des algues, ou bien encore utilisant des cailloux pour casser des noix. Ces pratiques ne sont observées dans aucune autre population de chimpanzés.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Stuart Beaman, primatologue et responsable du Centre de Conservation pour Chimpanzés, accompagné d'Ibrahima, l'un des soigneurs, lors d'une sortie en brousse avec Dali, César, Marco et Sewa, les quatre « adolescents » pensionnaires.
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[Parc national du Haut-Niger, Guinée]
Pendant la saison sèche, même si le Centre fait son possible pour contrôler les feux de brousse aux alentours du sanctuaire, il est presque inévitable, lors des promenades en forêt, de se retrouver au milieu de la végétation brûlée, comme ici Dali en train de goûter à la sève qui coule d'un arbre.
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[Longory, Guinée]
Le sergent-chef Akoyé Guilavogui, du Corps paramilitaire des conservateurs de la nature (CPCN) basé au cantonnement forestier de Mamou, anime un atelier de sensibilisation sur les feux de brousse. Il montre aux villageois l'impact destructeur sur l'environnement, et leur apprend l'utilisation de pare-feux.
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[Longory, Guinée]
Le sergent-chef Akoyé Guilavogui, véhicule des messages simples et clairs sur les dégâts de la coupe illégale de bois, du braconnage, mais aussi la gestion des conflits humains-chimpanzés (protection des cultures, comportement à adopter en cas de rencontre avec un chimpanzé sauvage…).
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[Faranah, Guinée]
Atelier de sensibilisation et jeux de questions-réponses organisé par le Centre de Conservation pour Chimpanzés au sein de l'école Alpha Yaya, à proximité du Parc national du Haut-Niger.
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[Faranah, Guinée]
Des élèves de l'école Alpha Yaya, portent des masques de primates lors d'un jeu de rôle pédagogique organisé par le Centre de Conservation pour Chimpanzés afin de les sensibiliser.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Les éco-gardes, Zenab et Aïcha, utilisent la méthode du transect (ou « distance sampling »). Tous les jours, sous une température moyenne de 35°C, elles patrouillent le long d'un tracé GPS linéaire entre savane et forêt afin d'inventorier la faune dans la région de Dara. Elles relèvent l'ensemble des indices de présence animale (fèces, traces, nids, restes de repas, dégâts, souilles, terriers, vocalisations ou contacts visuels).
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Aïcha a repéré du bambou mastiqué, preuve évidente d'un reste de repas de chimpanzés. Cette trace est enregistrée dans la base de données et automatiquement transférée sur un serveur informatique. Pour que les données soient complètes, elles doivent contenir une photographie de la trace et de son environnement, l'emplacement GPS, les informations liées à l'habitat, au type de traces et à l'espèce d'animal.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Pour faire l'inventaire faunique du Parc, mais aussi pour développer des stratégies de conservation pertinentes, le biomonitoring par caméras pièges est un outil indispensable. Là encore, la Wild Chimpanzee Foundation (WCF), actuel gestionnaire du Parc, a fait directement appel aux populations locales. Avec cette gestion durable et inclusive, le Parc entend bien faire de sa biodiversité le moteur de son développement pour que, à terme, il profite autant à sa faune et à sa flore qu'à ses habitants.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Les 6 426 km² du Parc ne peuvent être biomonitorés en même temps. Des pièges photographiques sont donc placés dans des zones stratégiques, à forte densité de chimpanzés. Les prélèvements vidéographiques sont répétés autant que possible pour comprendre au mieux les tendances des populations animales. Après être restés au même endroit pendant un mois, les pièges photographiques sont récupérés avant d'être redéployés ailleurs. Les images sont enregistrées dans la base de données.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée. ]
En plus des savanes arbustives et arborées, le parc est également composé de prairies boisées et de forêts claires auprès desquelles les villages sont généralement implantés, comme celui d'Idia. Tels des champignons, les cases rondes aux toits de chaume, faites de bois et d'herbes tressées, constituent la majeure partie des habitations du Parc. Environ 40 000 personnes réparties dans 255 villages vivent au sein de l'actuelle aire protégée.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
La construction de nombreux forages au sein du Parc, comme ici dans la localité de Ley Kimbeli, permet aux habitants d'avoir un accès facilité à l'eau, autant pour leur consommation propre que pour la pratique de l'agriculture. Ces forages ont largement contribué à l'acceptation par les communautés locales du projet de Parc national, mais ont aussi participé à leur engagement dans la protection de l'environnement dans lequel elles vivent.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Les nombreuses cascades et la beauté des paysages du Parc lui confèrent un fort potentiel touristique. Pour les « mettre en valeur », les sites les plus intéressants sont localisés à l'aide de points GPS. Cellou Bah, directeur de l'agence de voyage solidaire Fouta Trekking Aventure, a été mandaté pour les répertorier, comme ici à Kokoun Timbobhè dans la zone de Laffa. La géologie du Parc est principalement constituée de grès, d'argilite intercalée de calcaire et de silice.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Depuis le village de Dilinbon, un ranger du Corps paramilitaire des conservateurs de la nature montre l'autre côté du fleuve Bafing où des communautés villageoises, encore récalcitrantes au Parc, ne respectent toujours pas la réglementation sur la chasse et la coupe de bois. Bien que peu nombreux dans le Parc, ces rangers sont les seuls légalement habilités à effectuer des arrestations ou émettre des contraventions lors d'actes de criminalité sur la faune et la flore sauvages.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Portrait d'un chasseur Malinké. Bien que la chasse en brousse soit pratiquée depuis des siècles et n'ait pas été entièrement interdite dans le Parc, elle est dorénavant réglementée quant aux espèces à chasser et au nombre de prises par village. De plus, dans cette région de la Guinée, les croyances traditionnelles ont toujours épargné le chimpanzé de la chasse. Cependant, le braconnage visant à vendre les bébés comme animaux de compagnie et les adultes comme viande de brousse reste l'un des problèmes majeurs pour leur conservation en Afrique de l'Ouest.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
La collecte du bois, que ce soit comme combustible ou pour la construction, est une activité importante pour les communautés locales vivant au sein du Parc. Cette pratique est maintenant réglementée et ne se fait plus dans les zones à haute valeur de conservation. Cependant, l'exploitation forestière artisanale reste une menace pour le chimpanzé et son habitat. Même si elle n'implique pas l'abattage sur une grande surface, elle cible souvent des espèces d'arbres essentielles pour les chimpanzés, comme certaines espèces préférées pour nidifier.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
Les espaces dédiés à l'arachide, une culture traditionnelle au sein du Parc, se font dorénavant sur de petites parcelles d'environ un mètre carré, délimitées et séparées les unes des autres. Elles sont combinées avec d'autres cultures au milieu de plantes sauvages pour améliorer le drainage et faciliter l'arrachage. L'utilisation de techniques d'agroécologie et d'agroforesterie a largement contribué à l'augmentation des rendements des espaces cultivés, notamment de l'arachide, qui génère maintenant un surplus destiné à la revente.
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[Parc national du Moyen-Bafing, Guinée]
La mise en place de filières commerciales durables, équilibrées et solidaires, aux retombées économiques effectives, comme le beurre de karité, a permis de pérenniser des sources de revenus et d'améliorer les conditions de vie de nombreuses familles au sein du Parc. Ici, après avoir été séchées, broyées et malaxées, les amandes de karité sont mélangées à l'eau dans une baratte : les mouvements mécaniques séparent ainsi les particules de matière grasse qui s'agglomèrent ensuite pour former des grains de beurre.
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