[Sateewa Glow Company, Doi Lo, Thaïlande]
Sin, horticulteur, explique la culture du cannabis en environnement contrôlé, dite « indoor ». Il a pris soin de se déchausser au préalable pour minimiser le risque d'introduction de pathogènes ou de ravageurs. Des pièges chromatiques (ici des panneaux jaunes englués) ont justement été placés au-dessus des plants pour capturer les insectes volants, surveiller le niveau d'infestation et, le cas échéant, adapter la stratégie de lutte.
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[Sateewa Glow Company, Doi Lo, Thaïlande]
Dans cette salle poussent 240 plants de cannabis. Au plafond, les lumières bleues, rouges et vertes représentent autant de longueurs d'onde différentes. Lors de la phase végétative des plantes, cet éclairage artificiel est fixé à 18 heures par jour. Un milieu confiné dans lequel la floraison ne survient pas d'elle-même. Pour la déclencher, il faut imiter les changements saisonniers naturels en réduisant la photopériode à 12 heures par jour.
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[Sateewa Glow Company, Doi Lo, Thaïlande]
Sin consulte un thermomètre dans la salle de culture (« indoor »). Pour une production optimale de cannabis, la température doit être comprise entre 24 et 28°C. Elle doit être conjuguée avec la photopériode et l'humidité relative.
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[Sateewa Glow Company, Doi Lo, Thaïlande]
Le système d'irrigation requiert beaucoup de minutie, comme ici un horticulteur en train de contrôler le pH de l'eau. Selon la phase de croissance des plantes, des compléments nutritifs peuvent être ajoutés (calcium, magnésium…).
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