Jean-Marc Blanc vérifie un piège composé de capsules de phéromones pour attirer et tuer la Cécidomyie du framboisier, une petite mouche qui vient pondre dans les anfractuosités de l'écorce du framboisier d'où la larve va ensuite parasiter le bois, pouvant à terme faire mourir le plant.
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Un saisonnier effectue le second « édrageonnage » sur des framboisiers. Avec un sécateur, il retire les « cannes » superflues, ces tiges rigides qui portent les branches. Il s'agit in fine de n'en laisser que 4 ou 5 par pot afin d'espérer avoir une bonne récolte.
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Au milieu des années 1990, Éric Dominique était le plus gros producteur de framboises de la commune et ce, avant que le phytophthora, un champignon polyphage, ne ravage toutes les cultures.
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Éric Dominique vérifie régulièrement l'absence de maladies et d'insectes ravageurs sur les framboisiers. Il tient dans ses mains un bouton floral qui annonce l'arrivée d'un fruit d'ici à deux mois environ.
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Pour que chaque fruit existe, il faut que la fleur qui le précède ait été fécondée. Ainsi, lorsque les températures sont encore basses, des ruches d'abeilles ou de bourdons sont déposées sous les tunnels pour permettre la pollinisation. « Il faut cependant faire attention à ne pas surpolliniser car cela produirait l'effet inverse. Et le framboisier est très attractif pour un insecte pollinisateur », avertit Jean-Marc Blanc, arboriculteur à la retraite.
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Les fleurs de framboisier sont très attractives pour les abeilles et les bourdons car elles produisent beaucoup de nectar avec un taux élevé de sucre et ce, « plus encore que sur un fraisier », précise Jean-Marc Blanc, arboriculteur à la retraite. Ces insectes, en butinant les fleurs, transfèrent le pollen des étamines jusqu'au pistil. Cette fécondation assure la production de graines et de fruits.
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Jocelyne Brun, membre du GAEC, pèse les barquettes de framboises pendant qu'une saisonnière pose un couvercle sur chaque barquette. Une barquette doit contenir 125 grammes de framboises. « Il est important de bien disposer les framboises dans les barquettes pour faire envie au consommateur », insiste Jocelyne. Les framboises ne sont pas cueillies lorsqu'elles sont complètement rouges. Les arboriculteurs savent qu'elles continuent de mûrir dans la barquette, aussi préfèrent-ils les récolter « légèrement oranges ».
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Jean-Luc Blanc et un saisonnier chargent les plateaux de framboises à l'arrière d'une camionnette. Direction : la coopérative fruitière Sicoly chargée de les distribuer. Collée sur chaque couvercle, une étiquette assure la traçabilité du produit. Elle indique le producteur, mais aussi la parcelle sur laquelle les framboises ont été cueillies. En complément, la loi oblige les membres du GAEC à tenir à jour un cahier d'exploitation : on y retrouve tous les travaux et toutes les interventions qui ont eu lieu sur la parcelle.
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Brigitte Dominique fait de la confiture avec les framboises abîmées ou peu présentables. Elle utilise une marmite en cuivre pour mieux répartir la chaleur et ne pas brûler les fruits. Une fois cuite, la confiture brûlante est versée dans des pots en verre rapidement fermés, puis retournés. L'air emprisonné se refroidit et se comprime, créant progressivement un vide d'air et, in fine, l'étanchéité du couvercle.
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Fraîches ou transformées en confiture, les framboises sont distribuées par la coopérative Sicoly. Créée en 1962, cette structure associe plusieurs producteurs pour valoriser leurs fruits sur le marché lyonnais. C'est d'ailleurs au début des années 1980, suite à une trop grande production de framboises, que la coopérative a décidé de les congeler – une démarche pionnière pour le marché fruitier de l'époque.
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