Le tir à l'arc à cheval est un sport en plein essor.
Combinaison du tir à l'arc et de l'équitation, cette discipline s'écarte du folklore pour réunir des athlètes de haut niveau, des femmes et des hommes qui savent lâcher les rênes pour viser juste.
La première trace connue de « l'archerie montée » est située dans la steppe au Nord de la mer Caspienne, il y a plus de 4000 ans.
Emblématique de l'Asie centrale, c'était une pratique militaire utilisée par des peuples nomades tels que les Parthes, les Scythes ou les Huns.
Elle a conquis d'autres parties du monde dans des régions de plaines, comme au Japon où elle jouit d'un certain prestige, ou plus récemment, chez les Indiens d'Amérique du Nord.
Aujourd'hui, les plus grands athlètes sont en majorité français, hongrois, polonais et coréens.
Ils pratiquent dans plus de cinquante pays, sur plus de trois continents, et sont coordonnés par une fédération internationale : autant d'arguments qui répondent aux principaux critères de sélection pour devenir une discipline olympique, l'objectif de ces champions.
La France est actuellement la nation dominante, et sa fédération, qui compte plus de 600 adhérents, est nouvellement membre de la Fédération française d'équitation.
Ici, ils se retrouvent au festival Cent'Arc à cheval, dans la Haute-Vienne, pour une compétition internationale.
D'ailleurs en 2024, les Jeux olympiques à Paris pourraient être une belle occasion de présenter ce nouveau sport emprunt de majesté.
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