Empreint de majesté, ce sport hérite d'une pratique ancienne. La première trace connue de « l'archerie montée » est située dans la steppe au Nord de la mer Caspienne, il y a plus de 4000 ans. Emblématique de l'Asie centrale, c'était une technique militaire utilisée par des peuples nomades tels que les Parthes, les Scythes ou les Huns. Elle a conquis d'autres parties du monde dans des régions de plaines, comme au Japon où elle jouit d'un certain prestige, ou plus récemment, chez les Indiens d'Amérique du Nord.
Aujourd'hui, les plus grands athlètes sont en majorité français, hongrois, polonais et coréens. Ils pratiquent dans plus de cinquante pays, sur trois continents, et sont coordonnés par une fédération internationale : autant d'arguments qui répondent aux principaux critères de sélection pour devenir une discipline olympique, l'objectif de ces champions. La France est la nation dominante, et sa fédération, qui compte plus de 600 adhérents, est nouvellement membre de la Fédération française d'équitation.
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Andrew, athlète irlandais, est gaucher. Ici il tire la première cible de l'épreuve de la Skirmish, celle installée au sol et qui doit être tirée avec la main opposée. Andrew utilise une technique de tir dans le dos qui lui permet, selon le règlement, d'utiliser sa bonne main pour le tir. Cette technique est très compliquée lorsqu'elle est effectuée sur un enchaînement de cibles.
© TRISTAN REYNAUD / AGENCE ZEPPELIN
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